Le Monde dans les Livres

Jeudi 8 juillet 2010 à 22:47

http://lemonde-dans-leslivres.cowblog.fr/images/kundera.jpgL’insoutenable légèreté de l’être, Milan Kundera
Quatre personnages, deux hommes, deux femmes, des destins croisés, des rencontres, des passions, des ruptures. Tomas aime Tereza, mais aime aussi Sabina et d’autres femmes. Franz est marié mais aime Sabina. Tomas est un libertin ; Tereza est la grandeur d’âme incarnée. Sabina est une artiste qui s’efforce de dévoiler le réel qui se cache derrière l’artificialité du kitsch. Le monde n’est pas beau, et pourtant tout, dans les pays envahis par les Russes, semble agréable. Mais c’est la beauté qui dissimule la merde ; le kitsch est l’idéal esthétique de tous les hommes politiques, de tous les mouvements politiques.
Des thèmes, des diptyques : la légèreté et la pesanteur , la force et la faiblesse, l’irréel et le réel, le mensonge et la vérité, … Toutes ces notes reportées sur la partition de l’œuvre, ces multiples variations autour des mêmes thèmes, ces personnages porteurs d’une musique personnelle.
Les vies humaines sont composées comme une partition musicale. L’homme, guidé par le sens de la beauté, transforme l’évènement fortuit en un motif qui va ensuite s’inscrire dans la partition de sa vie.
Les vies et leur musique se mêlent, et forment une œuvre où se côtoient romanesque et réflexion,  dans une rencontre des contraires et des hasards qui font la beauté de la vie humaine.
Pour qu’un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s’y rejoignent dès le premier instant, comme les oiseaux sur les épaules de Saint-François d’Assise. 
La question initiale du roman, fil rouge de l’ensemble, est de savoir si la vie est cyclique ou linéaire. Si le concept de l’Eternel Retour de Nietzsche est mythe ou réalité. Si les motifs des partitions de nos vies sont leitmotive ou thèmes solitaires. Si, par conséquent, chaque instant de notre vie est un moment éphémère, ou bien chaque choix un fardeau que l’on crée pour toujours.
Le drame d’une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu’un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on ne le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne. Mais au juste, qu’était-il arrivé à Sabina ? Rien. Elle avait quitté un homme parce qu’elle voulait le quitter. L’avait-il poursuivie après cela ? Avait-il cherché à se venger ? Non. Son drame n’était pas le drame de la pesanteur, mais de la légèreté. Ce qui s’était abattu sur elle, ce n’était pas un fardeau, mais l’insoutenable légèreté de l’être.
Roman, essai, réflexion sur l’écriture ; poétique, musicale, fictionnelle, méta-discursive. Cette œuvre est tout à la fois.
Roman d’amour avant tout. Celui de Tomas, Tereza, et de leur chien Karénine. L’amour entre deux être, la beauté des sentiments.
Il semble qu’il existe dans le cerveau une zone tout à fait spécifique qu’on pourrait appeler la mémoire poétique et qui enregistre ce qui nous a charmés, ce qui nous a émus, ce qui donne à notre vie sa beauté. Depuis que Tomas avait fait la connaissance de Tereza, aucune femme n’avait le droit de laisser de marque, même la plus éphémère, dans cette zone de son cerveau.
Un roman sur l’écriture également.
[…] les personnages ne naissent pas d’un corps maternel comme naissent les être vivants, mais d’une situation, d’une phrase, d’une métaphore qui contient en germe une possibilité humaine fondamentale dont l’auteur s’imagine qu’elle n’a pas encore été découverte et qu’on n’en a encore rien dit d’essentiel.
Mais n’affirme-t-on pas qu’un auteur ne peut parler d’autre chose que de lui-même ?
[…]Les personnages de mes romans sont mes propres possibilités qui ne se sont pas réalisées. […] Le roman n’est pas une confession de l’auteur, mais une exploration de ce qu’est la vie humaine dans le piège qu’est devenu le monde. Mais il suffit. Revenons à Tomas.
 
Le tout mis en scène dans le cadre historique de l’invasion des pays de l’Est par l’armée russe.
Un roman qu’on ne peut résumer, dont on ne peut qu’apprécier la poésie, le chevauchement habile des idées et de la fiction, la beauté de la peinture des sentiments humains, qui paraissent si authentiques, et pourtant tellement uniques. Une lecture inoubliable, un livre qui m’a touchée au plus profond.
 
Une fois n’est pas coutume. J’ai trouvé le résumé de la quatrième de couverture tellement bien fait que je le recopie ici :
 
   Plus que les autres romans de Kundera, celui-ci est un roman d’amour. Terez est jalouse. Sa jalousie, domptée le jour, se réveille la nuit, déguisée en rêves qui sont en fait des poèmes sur la mort. Sur son long chemin, la jeune femme est accompagnée de son mari, Tomas, mi-dom Juan, mi-Tristan, déchiré entre son amour pour elle et ses tentations libertines insurmontables.
   Le destin de Sabina, une des maîtresses de Tomas, étend le tissu du roman au monde entier. Intelligente, asentimentale, elle quitte Franz, son grand amour genevois, et court après sa liberté, d’Europe en Amérique, pour ne trouver à la fin que l’insoutenable légèreté de l’être.
   En effet, quelle qualité – de la gravité ou de la légèreté- correspond le mieux à la condition humaine ? et où s’arrête le sérieux pour céder la place au frivole, et réciproquement ? avec son art du paradoxe, Kundera pose ces questions à travers un texte composé à partir de quelques données simples mais qui s’enrichissent constamment de nouvelles nuances, dans un jeu de variations où s’unissent récit, rêve et réflexion, prose et poésie, histoire récente et ancienne. Jmais, peut-être, chez Kundera, la gravité et la désinvolture n’ont été unies comme dans ce texte. La mort elle-même a ici un visage double : celui d’une douce tristesse onirique et celui d’une cruelle farce noire.
   Car ce roman est aussi une méditation sur la mort : celle des individus mais, en outre, celle, possible, de notre vieille Europe.
 
Remarque personnelle… : La mort du chien Karénine, préparée par ses maîtres pour qu’elle soit la plus belle, la plus douce possible, est peut-être une métaphore de la préparation du lecteur à la mort des personnages…

Dimanche 19 septembre 2010 à 17:07

La vie est ailleurs, Milan Kundera
 Plus je m’y intéresse, plus Kundera me paraît avoir une conception du roman des plus intéressante, parce que des plus subversives (sapant les valeurs établies). Comme il l’explique dans l’Art du roman, le roman soulève des questions auxquelles il ne répond pas, puisque de toute façon, tout est plus complexe qu’on ne le croit. Les personnages sont des égos expérimentaux, des êtres imaginaires que l’auteur manipule à sa guise. Et surtout, le roman a pour vocation de dire ce que lui seul peut dire ; et c’est en cela qu’il est subversion. Qui, autrement que par l’intermédiaire d’un roman (ou peut-être d’un autre support littéraire comme le théâtre, quoi que…) pourrait dire que la politique et l’histoire ne sont qu’une comédie, une tragi-comédie monumentale et dérisoire, une fiction inconsciente ?  Et encore pire, comme l’explique le post-facier de La vie est ailleurs (lequel insiste bien sur le fait qu'il serait fallacieux de tenir les ouvrages de Kundera pour des oeuvres de polémique poétique), que la poésie, toute poésie, toute pensée poétique est supercherie ? Terrible sentence que cela, qui fait de ce roman un des plus virulent pamphlet contre la poésie depuis Madame Bovary et Don Quichotte. On pourrait penser qu’alors le roman se renie lui-même. Mais attardons-nous sur ce que veut nous dire Kundera : ses romans n’affirment rien, sinon que toute affirmation est insuffisante. Derrière tout ordre, il y a un désordre, à toute réalité se mêle autant d’irréalité. Il est difficile de prendre conscience de cela, surtout que, si l’on ose aller au bout du raisonnement, la sentence est encore plus irrévocable : derrière la poésie, il n’y a rien… La vie est-elle vraiment ailleurs ?
Quand la mère du poète se demandait où le poète avait été conçu, trois possibilités seulement entraient en ligne de compte : une nuit sur le banc d’un square, un après-midi dans l’appartement d’un copain du père du poète, ou un matin dans un coin romantique des environs de Prague.
Quand le père du poète se posait la même question, il parvenait à la conclusion que le poète avait été conçu dans l’appartement de son copain, car ce jour là tout avait marché de travers.
Jaromil, pour sa mère, est le symbole de tous les possibles ; pour son père, il n’est qu’une erreur de parcours. Mais cette naissance marque pour la mère du poète et Jaromil le début d’une aventure ; ça y est, ils sont pris au piège de la fiction. Et voilà que débute l’âge lyrique (au sens hugolien du terme, le premier âge du poète, celui de l’enfance et de la naïveté. C'était d'ailleurs le premier titre que Kundera voulait donner à son roman). Etat de vie édénique, tout pour le bébé, tout pour ce petit que déjà tout prédestine à devenir un grand artiste. Jaromil dit des phrases rimées (du genre, le grand-papa est vilain, il a mangé le petit pain…)que sa mère s’empresse de recopier dans un carnet puis d’encadrer dans sa chambre ; donc Jaromil est un poète. Jaromil dessine des hommes à têtes de chiens parce qu’il ne sait pas dessiner de visages humaines ; Jaromil est donc un artiste. Sa mère lui fait prendre des cours de dessins, puis couche avec le professeur de dessin. Bref, l'épopée, s'il y a lieu, risque d'être burlesque...! 
Le poète est alors à l’affût de tout se qui fait sa vie intérieures ; il essaie de se définir, comme l’écrivain définit son personnage. Mais tout est encore plus complexe qu’on ne croit ! Parce qu’en plus d’être un voyeur poussif et lâche, une lavette dirait-on, Jaromil est double. Et ce double, c’est Xavier. Xavier qui vit plusieurs rêves à la fois, aime plusieurs femmes, fait périr leurs amants qui deviennent des squelettes dans des armoires. Xavier est à l’action ce que Jaromil est à la contemplation. Il est la virilité que Jaromil s’efforce de capter dans le miroir où il ne cesse de contempler son reflet. Jaromil est un bébé, réification de la mère, bloqué à l’âge lyrique, pour qui l’âge épique n’est qu’un horizon lointain se dessinant dans ses rêves et dans les actes d’autrui, de ces autres poètes dont le spectre hante le roman. Pour le poète, le pleutre, l’élu déchu qui pourtant ne fait pas de mauvais vers, la vie est ailleurs. Il va pourtant tenter de s’extirper de cette fange dans laquelle il s’englue (sa mère le tirant par les pieds, telle une Thétis préparant son talon d’Achille). Il rencontre des poètes, des hommes influents ; il essaie de prendre part à la Révolution, il écrit des slogans de révolte, chef de file des étudiants en colère. Certains de ses poèmes sont publiés, certaines femmes à ses pieds. Mais la seule qui l’aime vraiment, c’est la petite rousse, la laide… Pas de chance me direz-vous ? Non, pas de force ni de volonté. Le poète a peur du regard des autres, toujours à l’affût du consentement, du regard qui l’embellit. C’est par les autres et leurs compliments qu’il existe. Sans eux il n’est rien, et se sent mal dans les sociétés hostiles. Il préfère le cadre réconfortant d’une chambre étroite. Le motif de la chambre, où l’on crée, où l’on s’aime, revient à plusieurs reprises dans le roman. Et la chambre de Jaromil a toujours été le lieu où sa mère pouvait le posséder, voulait le posséder, tout entier, sans rivale. La petite rousse n’a d’ailleurs jamais pu y rester… Jusqu’à sa mort, la mère du poète, qui n’a pas d’autre nom, pas d’autre existence que par lui, l’accompagne, et dans son dernier lit, le garde.
Un roman étonnant, parfois déstabilisant. La narration est simple, le ton léger, presque biblique parfois. Presqu’un conte pour enfant. Mais une fois qu’il arrive à l’âge adulte, Jaromil devient fortement antipathique. Il se débat dans sa turbulette enfantine (robe de chambre pour nourrisson, dans laquell il est impossible de marcher...), et cette violence se répercute sur autrui. Son apprentissage timide de l’amour se termine par une trahison envers celle qui l’y a initié. Il devient méprisant envers le peintre dont jusqu’alors il avait imité tous les discours. Un enfant criard, pleurnichard, souillé, ça n’est plus très édénique… Jaromil est le Rimbaud tchèque, qui fugue, court, s’enfuit et haïe sa mère, dans les bras de laquelle il retombe ensuite. Le voyant au milieu de la Révolution communiste. Et puis la sixième partie, comme une respiration (je ne vous en dirais pas plus), les interventions de l’auteur en métalepses (quand la narrateur prend la parole dans son oeuvre).
Regardons encore un instant Jaromil assis devant un demi de bière en face du concierge ; derrière lui, s’étend au loin le monde clos de son enfance, et devant lui, incarné par son ancien camarade de classe, le monde des actes, un monde étranger qu’il redoute et auquel il aspire désespérément.
Tout cela est beau, étonnant. Des fragments, un découpage en parties, des morceaux de vers, des aspérités parfois coupantes dissimulées sous des phrases sucrées et l’aveuglement de Jaromil. Parce que derrière tout ça, derrière la pleutrerie et le ridicule, il y a ce constat cinglant, dérangeant : la poésie est une vaste supercherie, qui tente de redonne espoir dans un monde où histoire et politique ne sont que tragi-comédie. Et derrière la poésie, le lyrisme, l’affirmation la plus grande de son intériorité, il n’y a rien
La poésie est un territoire où toute affirmation devient vérité. Le poète a dit hier : la vie est vaine comme un pleur, il dit aujourd’hui : la vie est gaie comme le rire et à chaque fois il a raison. […] Le poète n’a besoin de rien prouver ; la seule preuve réside dans l’intensité de son émotion.

Pour Kundera, le lyrisme (expression poétique par essence) est une rhétorique vide et superflue, à cause de laquelle l'auteur, lorsqu'il emprunte cette voie, risque de se laisser aller à la confession ou à l'autobiographie déguisée. Alors que le romancier, libre et ironique, doit justement éviter de se laisser prendre au piège du langage. (J'ai trouvé récemment cette précision sur Kundera, qui m'a semblée des plus éclairantes)
Tout semble n’être qu’apparence et illusion, interprétation et faux-semblants. Et si c’était vraiment cela, la réalité ? Dans le roman, c’est l’auteur qui rattrape le personnage, le prend au piège, le fait vivre, aimer, et parfois le tue. Dans la vie, c’est ce qu’on prend pour la réalité qui nous rattrape ? Alors on rêve d’un ailleurs, d’un endroit meilleur… Mais il n’y a pas d’issue.
Pourtant il faut vivre, quelque absurde que nous apparaisse la vie. Le suicide serait une gageure : réussi, il est pathétique ; raté, il est ridiculement comique. (remarques de Kundera qui m’ont paru particulièrement intéressantes et troublantes !) Il fait se rejoindre les deux pans de l’absurde.  Alors, au lieu de quitter cette vie, cherchons là ailleurs. Pourquoi pas dans les romans… C’est peut-être cela que signifie le titre : la vie est ailleurs, sur les pages blanches, entre les lignes.

(C'est cela que Flaubert dénonçait dans Madame Bovary... Serions-nous bel et bien face à une aporie?!)
 
 

Lundi 14 février 2011 à 22:14

http://lemonde-dans-leslivres.cowblog.fr/images/lelivredurireetdeloubli.jpgLe livre du rire et de l’oubli, Milan Kundera
Je me sens bien petite alors même que je m’apprête à tenter d’écrire quelque chose à propos de ce roman, qui n’en est pas vraiment un. Comme toujours avec Kundera, le roman prend plein de formes ; un véritable Protée, qui comme le personnage mythique, change sans cesse de forme pour ne pas répondre à nos questions.
Sept parties ; sept petites histoires. Pourtant ça n’est pas un recueil de nouvelles. Kundera nous le dit, c’est un roman. Tout ce livre est un roman en forme de variations. Effectivement, tout tourne autour du rire, et de l’oubli… L’oubli de son amour, de la parole, de sa patrie. Le rire pour conjurer la mort, pour conjurer l’oubli. Kundera nous dit aussi que le récit tourne autour de Tamina, qui a perdu son mari et souhaite retrouver ses lettres pour ne pas l’oublier.
C’est un roman sur Tamina et, à l’instant où Tamina sort de la scène, c’est un roman pour Tamina. Elle est le personnage principal et le principal auditeur et toutes les autres histoires sont une variation sur sa propre histoire et se rejoignent dans sa vie comme dans un miroir.
Tamina est donc un point focal qui concentre tout. La forme des variations est la forme où la concentration est portée à son maximum ; elle permet au compositeur de ne parler que de l’essentiel, d’aller droit au cœur des choses. Pour comprendre l’ensemble, peut-être faut-il chercher à comprendre l’histoire de Tamina. Elle n’est pourtant pas compliquée (des lettres, un amour perdu, un pays quitté). Et pourtant, elle se termine un peu comme un conte, avec des anges…
Même si je le voulais vraiment, je crois que je n’y arriverai pas. Il y a trop d’histoires, trop de thèmes ; tout est mêlé et pourtant on n’étouffe pas ; pas du tout. On se sent même bien dans ce roman en forme de variations. On se laisse bercer par la musique des mots, guider par l’auteur qui nous tient par la main, nous décrivant ce qu’il fait, ce qu’il tait. Un exemple de métalepse.
Il nous raconte des histoires d’amour, de poètes, de jeunes filles qui rient ; il y a aussi beaucoup de sensualité et d’érotisme. J’ai beaucoup aimé l’histoire revisité de Madame Bovary, avec Mme Christine, femme de boucher et amante d’un espèce de poète. La figure poétique et fantasmée de la femme, c’est ça. En plus, Kundera en profite pour critiquer le lyrisme et le kitsch, comme toujours. Il nous livre aussi une réflexion sur le rire, cet ennemi des religieux, des politiques et des écrivains sentimentaux. Et un réflexion sur l’oubli, sous toutes ses formes, jusqu’à celui qui nous fait oublier l’essentiel, la complexité du monde.
Un roman complexe, en forme de variations on l’a dit, mais c’est joli de répéter. Un roman complexe, multiple, gavé mais avec grâce. L’art du raffinement dans la pléthore. Roman, essai, nouvelles, métadiscours,… Tout ça à la fois et pourtant c’est léger, léger… Même si on n’y comprend rien, ou si peu, ce livre est un des plus agréable roman qu’il m’ait été donné de lire. Et pourtant, je n’aime pas les nouvelles… Remarquez, ce n’en sont pas vraiment, puisque c’est un roman en forme de variations !
 
Un site très intéressant sur l'auteur, pour approfondir sur le Kitsch, le rire, l'oubli, l'antilyrisme,... http://yrol.free.fr/LITTERA/KUNDERA/kundera.htm

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